Le groupe Embracer n’est pas vraiment populaire dans l’industrie du jeu vidéo à l’heure actuelle. Mais le fondateur de Saber Interactive, Matthew Karch, qui a récemment travaillé chez Embracer, vient désormais en aide au PDG controversé de l'entreprise.
Ces dernières années, le groupe Embracer a acquis de nombreux studios et fait revivre des franchises oubliées. Cela semblait être une bonne nouvelle pour les joueurs et les studios acquis, jusqu'à ce qu'un accord de 2 milliards de dollars entre le groupe Embracer et l'Arabie saoudite échoue. Le résultat fut une réorganisation massive, avec des milliers de licenciements, des jeux annulés et des fermetures de studios.
Le PDG de l'entreprise, Lars Wingefors, ne s'est pas non plus vraiment rendu populaire avec une série de déclarations controversées. Le PDG reçoit de nombreuses critiques qui, selon le fondateur de Saber Interactive, Matthew Karch, ne sont pas justifiées. Dans une interview accordée à GamesIndustry.biz, Karch – qui est toujours actionnaire du groupe Embracer – prend la défense de son ancien patron.
Le PDG aurait agi de la manière la plus juste et raisonnable possible lors des licenciements et ce fut un « processus acharné » pour Embracer.

«Je dirais qu'Embracer a fait plus d'efforts que quiconque pour sauver autant d'emplois que possible. Les licenciements n’ont pas été pires ni plus importants que dans d’autres situations.

– Matthieu Karch

Karch fait référence à d'autres licenciements dans l'industrie du jeu. Par exemple, Microsoft a annoncé 1 900 licenciements et Sony, Nintendo, EA et d’autres éditeurs ont réduit leurs effectifs.

Faites confiance au groupe Embracer

Saber Interactive s'est récemment séparé du groupe Embracer. Karch dit avoir reçu de nombreuses félicitations pour cela à la GDC, où son ancien employeur était considéré comme « maléfique ». Les gens d'Embracer ne seraient que « les gens les plus gentils » selon Karch et Wingefors serait un vrai joueur et pas seulement un cadre supérieur en costume.

Le fondateur de Sabre Interactive aurait préféré rester chez Embracer. Il ne pariera donc pas contre Wingefors. On dit désormais que le PDG est confiant et a rendu l'entreprise « suffisamment petite pour bien la gérer ».