Rares sont les circuits de Formule 1 qui jouissent du même nom et de la même popularité que Spa-Francorchamps. Le circuit belge est inscrit au calendrier depuis 1979 et compte de nombreux tronçons mythiques, comme les virages ultra-rapides de l’Eau Rouge et du Raidillon, suivis de la ligne droite Kemmel Straight.

Le GP de Belgique est en difficulté financière depuis quelques temps déjà. En raison de l’arrivée de circuits au Moyen-Orient financés par de riches cheikhs, le propriétaire Liberty Media peut demander beaucoup plus d’argent aux circuits pour organiser un Grand Prix. Et il devient de plus en plus difficile pour Spa-Francorchamps de payer ces frais.

Le ministre wallon de l’Économie a déclaré au journal La Libre que des millions d’euros sont en perte depuis des années. Le Grand Prix ne peut survivre qu’avec le soutien du gouvernement. En 2021, le déficit était de 7,3 millions d’euros, suivi de 5,6 millions en 2022 et de 3,2 millions en 2023.

Prochain coup dur pour Spa-Francorchamps

Il semble donc que la perte soit de moins en moins importante, mais selon le ministre, cela est uniquement dû au fait que les prix des billets ont énormément augmenté. À un certain moment, il y a une limite si l’organisation souhaite toujours que les fans se présentent.

Et puis les coûts vont aussi augmenter pour Spa-Francorchamps. Cette année le frais pour l’organisation 25 millions d’euros et cela passera à 28 millions d’euros en 2025. Liberty Media a également annoncé que ces coûts augmenteraient encore beaucoup à partir de 2026. Désormais, il semble qu’il ne sera plus possible de financer Spa-Francorchamps, même avec le soutien du gouvernement.