Selon Karch, il n’est pas viable de continuer à vendre des jeux à 70 dollars. Selon lui, les titres à ce prix suivront le dodo, c'est-à-dire qu'ils disparaîtront. C'est trop risqué pour les entreprises de créer des jeux qui impliquent tellement d'argent qu'un prix de 70 $ ou plus est nécessaire pour récupérer les coûts.
Ubisoft est également un exemple, selon Karch. Il y a quelques années, l'éditeur français a dû reporter la quasi-totalité de ses titres à l'année suivante et s'est retrouvé dans une situation financière désastreuse. Pour éviter de telles situations, le marché cherchera probablement des moyens de rendre les jeux moins chers sans sacrifier la qualité, estime Karch.
Saber Interactive est bien placé
Karch reconnaît que Saber est aussi parfois coupable de vendre des jeux à 70 $, par exemple avec Warhammer 40K Space Marine 2. Mais le PDG dit qu'il préférerait ne pas vendre le jeu à ce prix. Il le fait uniquement parce qu’il a peur que les joueurs pensent que la qualité est inférieure à un prix inférieur.
Pour les autres titres, Sabre préfère se situer au milieu du marché, où les jeux n'ont pas un très petit budget, mais ne constituent pas non plus un investissement AAA. Selon Karch, c'est beaucoup plus durable que ce que font d'autres éditeurs. Si Karch a raison sur l’avenir du développement de jeux, de nombreux autres studios entreront également dans ce segment.