Si un jeu annoncé vous semble intéressant, vous avez toutes les raisons de jeter un œil à ce que le créateur de ce jeu a déjà proposé. Cela conduit parfois les gens à annuler un jeu si le créateur n'a pas un CV spectaculaire. Mais il vaut bien mieux donner une chance à un tel studio.
Les résultats passés ne garantissent pas l’avenir, disent-ils. Cela signifie généralement que ce qui fonctionnait bien auparavant peut soudainement mal tourner. L’inverse est également vrai, mais curieusement, les gens ne semblent pas vouloir le croire.
Un peu de scepticisme est compréhensible, surtout avec un jeu aussi légendaire dans une franchise qui intéresse beaucoup de gens. Il n'y avait peut-être aucune raison immédiate de penser que Bloober Team pouvait rendre justice à ce jeu, mais à l'inverse, il n'y avait pas vraiment de preuves que le studio ne comprenait pas le jeu. Pourtant, l’équipe a dû entendre pendant des années sur Internet qu’elle allait ruiner Silent Hill 2.
Votre premier n’est généralement pas le meilleur
Non, Bloober n'avait en effet jamais réalisé auparavant un jeu comme Silent Hill 2. Mais c'est loin d'être la première fois qu'un studio au CV peu spectaculaire livre soudain un bon jeu alors qu'il est vraiment important. Avant de créer Poudlard Legacy, l'expérience d'Avalanche Software concernait principalement des jeux peu connus liés à des films et des ports de jeux d'autres personnes.

Un peu de scepticisme, c'est bien
Mais avec ce genre de scepticisme, n'oubliez pas que le studio qui a votre confiance peut aussi livrer quelque chose qui n'est pas très bon. Suicide Squad : Kill the Justice League vient des créateurs de la trilogie Batman Arkham, mais cela ne se remarque pas vraiment dans le jeu.

Quelle est la vraie raison d’un mauvais jeu ?
Suicide Squad est également un bon cas où il faut également se demander pourquoi un jeu est bon ou pas. Parce que c'est rarement aussi simple que le développeur soit bon ou mauvais. Parfois, il y a un éditeur derrière tout cela, qui suit les tendances ou n’a aucune vision. D’autres fois, c’est le studio qui manque de leadership ou de vision, mais qui n’est en fait pas suffisamment influencé par l’éditeur.
Ce sont autant de facteurs qui peuvent différer d’un projet à l’autre, même au sein d’un même studio. En fin de compte, ce sont les vraies raisons de toujours être prudent avec les nouveaux jeux. Un CV de titres médiocres ne fournit pas cette raison, car chaque nouveau jeu peut être le projet où tout se met enfin en place.