Il y a eu des audiences cette semaine dans un procès entre la FTC et Microsoft concernant l’acquisition d’Activision Blizzard. Les États-Unis sont l’un des rares pays où l’accord se heurte à une sérieuse opposition : si c’est à la FTC qu’il appartient, l’accord ne passera pas. Dans une note remise en amont des auditions, Microsoft écrit qu’outre la FTC, seule la CMA britannique s’y oppose encore.

Mais l’organisme de surveillance canadien CCB (Bureau canadien de la concurrence) fait remarquer aux avocats de Microsoft que le Canada est également contre le rachat (via IGN). Le CCB l’a clairement fait savoir à Microsoft le 5 mai lors d’un appel vidéo. Le chien de garde a l’intention de continuer à surveiller l’acquisition.

Que ce soit une complication pour Microsoft est la seule question. Le Canada n’a pris aucune mesure pour bloquer l’acquisition d’Activision Blizzard. Selon Microsoft, le temps où les entreprises étaient obligées d’attendre avant qu’une acquisition ne soit finalisée était déjà révolu lorsque le CCB s’est initialement prononcé contre l’accord.

Le procès contre Microsoft soulève la pierre du fond

Bien qu’il y ait en fait trois pays contre la prise de contrôle, les États-Unis et le Royaume-Uni restent les plus grands obstacles dans la pratique. Le procès contre Microsoft aux États-Unis est actuellement celui qui suscite le plus de controverses, notamment à cause de tous les documents qui deviennent soudainement publics. Il s’avère que Microsoft a déjà voulu acheter le fabricant de Final Fantasy Square Enix et que Sony gagne directement et indirectement des milliards grâce à Call of Duty.