La position du Japon dans cette industrie est devenue de plus en plus faible à mesure que les jeux occidentaux devenaient plus populaires. De nombreux éditeurs et producteurs, dont SEGA et Nagoshi lui-même, recherchaient donc des jeux qui plairaient vraiment à tout le monde, dans l'espoir qu'un public cible le plus large possible conduise à des ventes élevées.
Yakuza/Like a Dragon ne voulait pas être édulcoré
Mais cette stratégie n’a pas eu beaucoup de succès et Nagoshi a constaté que de nombreuses idées de jeux étaient considérablement diluées afin de plaire à suffisamment de personnes. Ainsi, avec Yakuza, il a décidé de ne pas opter pour un jeu qui plairait au grand public, mais avec une forte identité. Le jeu ne convenait pas aux enfants et ne convainquait pas les femmes. Nagoshi n'était donc pas surpris que SEGA le rejette au début.
L’approbation finale ne s’est pas non plus déroulée sans heurts. Mais une fois le jeu sorti, il s’est vendu à un million d’exemplaires, ce qui était beaucoup à l’époque. Pour tirer le meilleur parti du succès du jeu, Yakuza 2 est sorti en moins d'un an. Mais au cours des 20 dernières années, la franchise s’est avérée n’être pas une merveille et n’a fait que gagner en popularité.