Au fil des ans, beaucoup de choses ont été testées avec la qualification. En 2016, par exemple, le système de knock-out a été temporairement abandonné pour faire place au système d’élimination. Ce dernier s’est avéré si impopulaire auprès des pilotes et des fans qu’il a été rapidement inversé.
Maintenant, les qualifications sont à nouveau travaillées, mais cette fois un peu moins drastiques. La base reste la même, mais un morceau de choix pour les équipes est enlevé. Normalement, les équipes sont libres de choisir les pneus à utiliser à chaque session, optant presque toujours pour les pneus tendres car ils sont les plus rapides.
Les autres années, la Q2 se jouait parfois stratégiquement avec des pneus médium ou durs, mais comme il y a maintenant un libre choix des pneus pour le départ du Grand Prix, ce jeu a également disparu.
Pour la qualification du GP de Hongrie, les essais se font avec une allocation pneumatique fixe. En Q1, tous les pilotes rouleront avec des pneus durs, en Q2 avec des pneus moyens et en Q3, les pilotes pourront se déchaîner avec des pneus tendres.
Pourquoi ce choix est-il fait ?
Le changement a été initié par le fabricant de pneus Pirelli. L’entreprise doit fabriquer beaucoup de pneus pour chaque Grand Prix, laissant souvent des ensembles inutilisés. Le nouveau format devrait garantir que moins de pneus doivent être produits, car il est plus facile pour Pirelli d’estimer le nombre de pneus et le type qui seront utilisés.
Si les qualifications au Hungaroring sont humides, les équipes et les pilotes auront le choix des pneus qu’ils souhaitent utiliser. Dans ces conditions, c’est aux pilotes de sentir quel pneu fonctionne le mieux et un choix obligatoire de pneus peut provoquer de nombreux accidents.