En ce début de saison, les attentes chez Alpine, et auparavant chez Renault, sont toujours très élevées. L’équipe de Formule 1 est toujours désireuse de concourir au sommet et le plan Mountain Climber a été lancé plus tôt au début de 2022. Ce plan signifie qu’Alpine se battra pour le championnat dans les 100 Grands Prix.
Peu de choses sont venues de tous ces plans ambitieux. Alpine est actuellement sixième du championnat des constructeurs avec 47 points. Cela signifie que l’équipe est pratiquement encore plus basse que l’an dernier, lorsqu’elle avait terminé quatrième, loin des trois premiers. En particulier, le grand saut d’Aston Martin est douloureux pour Alpine.
Des mesures ont donc été prises. Alpine a annoncé dans un communiqué de presse que Lauren Rossi n’était plus PDG avec effet immédiat. Ses activités sont reprises par Philippe Krief. Le nouveau PDG était auparavant vice-président de l’ingénierie et de la performance des produits chez Alpine.
Entreprise aux deux visages
La décision de licencier Rossi en tant que PDG aura été difficile pour le groupe Renault, la maison mère d’Alpine. En plus d’être une équipe de F1, Alpine est également un constructeur de voitures de sport et cette branche s’est très bien comportée sous la direction de Rossi. Le Français ne disparaîtra donc pas complètement de l’entreprise, il va désormais commencer à travailler sur des projets spéciaux pour Alpine.
Rossi était souvent dans les nouvelles avec des déclarations frappantes. Par exemple, il a eu des mots durs pour ses employés de l’équipe de F1, a menacé d’être licencié et n’a plus toléré les « excuses ». L’équipe demande depuis longtemps de nouvelles installations.
Sous la direction de Rossi, une injection financière majeure a également été récemment apportée à l’équipe de F1. Ryan Reynolds, Rob McElhenney et d’autres investisseurs ont injecté pas moins de 200 millions d’euros dans l’équipe en échange de 24% des actions.