La cybercriminalité est devenue un problème croissant ces dernières années. Presque tout le monde reçoit régulièrement des courriels demandant des informations sensibles, émanant de personnes se faisant passer pour des organismes officiels ou de grandes entreprises. ChatGPT rend également ces emails encore plus crédibles. Et puis il y a les pirates qui tentent d’accéder de manière intensive aux bases de données.

Un groupe de cybercriminels russes appelé LockBit y est parvenu en avril auprès du KNVB. Le groupe a publié des captures d’écran de dossiers et de documents de l’organisation de football de l’époque, pour indiquer clairement que des informations sensibles avaient bien été capturées.

La KNVB a décidé, sous la direction d’experts, de conclure un accord avec les cybercriminels. Les criminels ont exigé des rançons pour ne pas publier l’information. C’est ce que l’on peut lire dans un communiqué de la fédération de football sur son propre site Internet.

«Pour la KNVB, empêcher une telle propagation pèse finalement plus lourd que le principe de ne pas se laisser extorquer. C’est pourquoi des accords ont été conclus sous la direction d’experts concernant la non-publication et la suppression des données.

Quelles informations ont été volées ?

Les captures d’écran de LockBit permettent de conclure que les données du KNVB ont effectivement été fermées, mais la question est de savoir ce qui a été exactement volé. Selon l’association, on ne sait pas exactement quelles données ont été volées ou consultées par les cybercriminels.

Parce que la KNVB ne fait pas entièrement confiance à la parole des criminels, les personnes impliquées dont les informations pourraient avoir été volées sont contactées personnellement. Les victimes potentielles peuvent ainsi prendre des mesures supplémentaires pour garantir que leurs données ne soient pas utilisées à mauvais escient.