Il a fallu attendre très longtemps avant que l’acquisition d’Activision Blizzard obtienne enfin le feu vert. L’acquisition a été annoncée en janvier 2022, mais ce n’est qu’à la fin de 2023 que l’accord a été officiellement finalisé et que Microsoft est devenu le nouveau propriétaire.
La CMA britannique, en particulier, a été une pierre d’achoppement majeure pour Microsoft. L’organisme de surveillance a initialement bloqué le rachat pour une raison frappante : le cloud gaming. Après ce blocus, il y a eu des mots durs de la part de Brad Smith, le président de Microsoft. Il a notamment déclaré que la décision de la CMA montre clairement qu’il est beaucoup plus attractif pour les entrepreneurs de créer une entreprise dans l’UE qu’au Royaume-Uni.
Maintenant que le rachat vient à peine d’être finalisé, Smith se montre beaucoup plus indulgent à l’égard de la CMA. Dans une interview accordée à Radio 4 Today de la BBC, il a commenté l’approche adoptée par l’organisme de surveillance concernant le rachat d’Activision Blizzard.
« Je ne reviendrai pas nécessairement sur toutes les préoccupations que j’ai soulevées en avril, mais je pourrais choisir des mots légèrement différents pour faire valoir mon point de vue. La CMA avait des normes strictes et je respecte cela. À mon avis, c’était strict et juste.
Une nouvelle donne
Pour répondre aux préoccupations de la CMA, un accord a été conclu avec Ubisoft. Les droits de streaming des jeux d’Activision Blizzard ont été vendus à l’éditeur français, afin que Microsoft n’ait pas le monopole dans le domaine du cloud gaming. Cet accord modifié était une raison suffisante pour que l’organisme de surveillance donne son feu vert au rachat.